Sunday, January 19, 2014

Assassinat du président Kennedy

Des doutes dans le meurtre du président John Fitzgerald Kennedy, le 22 novembre 1963 à Dallas, Texas, USA

Le président John Fitzgerald Kennedy a reçu deux balles, vraisemblablement tirées de derrière et par un seul tireur, Lee Harvey Oswald. La première balle a provoqué des lésions non fatales au cou, la deuxième balle a causé la mort immédiate en atteignant le crane et en détruisant la boite crânienne et le cerveau.

Les polémiques les plus importantes concernent le premier tir (Figure 12) avec la théorie dite de la balle magique balle unique.

Figure 12 : Trajet théorique de la première balle 

Les arguments des défenseurs officiels de la théorie de la balle unique (commission Warren) ont été critiqués par des observateurs et ont abouti à une réouverture d’une nouvelle enquête  nommée la U.S. House of Representatives Select Committee on Assassinations (HSCA), qui a finalement confirmé les premières hypothèses.



La théorie officielle propose qu'une balle unique, identifiée comme « Pièce à conviction CE399 de la Commission Warren » a causé l'ensemble des blessures non fatales subies par le Président John Kennedy et par le Gouverneur John Connaly lors de l'assassinat. Ces lésions regroupent une blessure au cou, où la balle a transpercé le cou du président sans faire de réel dégât, puis a perforé le torse du gouverneur en cassant une côte, ainsi que son poignet en fracturant le radius et a fini sa course dans sa cuisse.

Figure 13A : CE399 vue longitudinale
        Figure 13B : CE399 vue de coté        

Certains observateurs s’opposent à cette théorie de la balle unique et estiment qu'une balle qui a traversé deux corps humains, qui a fait autant de dégât et déposé des fragments de métal lors de son trajet, ne peut pas ressortir quasiment intacte, comme l'est la balle conservée aux archives nationales américaines (CE399). Cette dernière est en fait aplatie et légèrement courbée, et elle a subi de telles contraintes que du plomb a été éjecte  par sa base.
Des tests effectués avec des balles similaires, spécialement des tirs dans des poignets de cadavres humains, aboutissent à des balles extrêmement endommagées, notamment du fait de l'impact avec le radius.
Ces opposants pensent donc qu’il est impossible que ce type de balle puisse avoir cet aspect après avoir effectué un trajet tel que celui supposé avoir provoqué tous les dégâts observes chez les deux hommes.
Cependant, ces tests ont été effectués en tirant directement sur un poignet, donc avec une balle se déplaçant à une vitesse de l'ordre de 520 m/s. (on rappelle la formule: D=T*V)


Les défenseurs de la théorie officielle de la balle unique soutiennent que la balle a d'abord traversé des tissus relativement mous (cou du président John Fitzgerald Kennedy, poitrine de John Connaly) a rencontré une côte (un os peu résistant) pour ne pénétrer finalement le poignet qu’à une vitesse largement inférieure à sa vitesse initiale, environ 270 m/s. Le dernier impact sur un os dur comme le radius a donc eu lieu à vitesse réduite. Ce dernier point est validé par la dernière blessure de Connaly, à la cuisse, qui montre une balle ayant quasiment perdu toute énergie cinétique. Un test pratiqué par le docteur John Latimer montra qu'une balle à la vélocité réduite tirée sur un poignet humain présente les mêmes déformations que CE399.


Les critiques estiment également que la quantité de fragments déposés par la balle sur son trajet est trop importante pour ne provenir que d’une seule balle (CE399). Mais les défenseurs de la théorie officielle soulignent  que les fragments documentés et examinés (c'est-à-dire récupérés au cours des opérations chirurgicales pratiquées sur le Gouverneur ou lors de l'autopsie du Président) ne dépassent pas la quantité de métal qui a pu être éjecté par la base de la balle si on en juge par sa perte de poids par rapport à un projectile non tiré.

D’autres polémiques concernent la deuxième balle qui a cause des dégâts cérébraux fatals.
La théorie officielle propose que cette balle a été tirée de derrière et a détruit le quart supérieur du crane (Figure 14) en projetant son contenu (os, sang, cerveau) sur les personnes voisines et la voiture.

Figure 14 : Trajet théorique de la deuxième balle
Certains critiques ont mis en doute l’origine du tir. En effet, sur des images prises par un passant et sur les images officielles, le président présente des soubresauts vers l’arrière, ce qui était peu compatibles avec une balle tirée de derrière, mais plus par une balle provenant d'un tireur situé a l’avant.

Néanmoins, le visionnage d’un film de meilleure qualité par la seconde commission d’enquête suggère que, quelques secondes avant les soubresauts du président vers l’arrière, la tête du président a bien présenté un très rapide mouvement vers l’avant de quelques secondes, reflétant l’impact d’une balle tirée de l’arrière. Les soubresauts du président vers l’arrière, plus longs, pourraient être dus à des contractions neuromusculaires réflexes après l’atteinte du cerveau. 

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